Alors que nous célébrons la Journée internationale de la Terre nourricière le 22 avril, les climatologues conviennent que la Terre est à un point de basculement. Des siècles d'exploitation effrénée des ressources naturelles ont mis en péril l'avenir de la planète Terre. La Journée internationale de la Terre nourricière reconnaît notre planète et ses écosystèmes comme « la maison commune de l'humanité » et la nécessité de la protéger du changement climatique et de la destruction de notre biodiversité.
Le mouvement « Jour de la Terre » pour sensibiliser le monde aux dangers de la planète a vu le jour il y a plus de cinquante ans. Mais au cours de la même période, les défis environnementaux n'ont fait qu'augmenter, plusieurs pays n'ayant pas atteint les objectifs qu'ils s'étaient engagés à atteindre. Prenons par exemple le sommet de Glasgow sur le climat (COP26) de 2021, lorsque les gouvernements se sont mis d'accord sur plusieurs mesures nécessaires pour faire face à la crise climatique. Mais ils n'ont pas pris d'engagements fermes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré et éviter ce que les climatologues disent pourrait conduire à des résultats cataclysmiques.
Ces revers ne signifient pas que les gens ont cessé de se battre pour la planète. Partout dans le monde, le mouvement écologiste est plus fort que jamais. Ici, nous examinons les circonstances et les événements qui ont conduit au premier Jour de la Terre, les personnes derrière et comment cela a façonné la lutte pour l'avion
1. En septembre 1969, le sénateur américain Gaylord Nelson, souvent appelé le fondateur du Jour de la Terre, a annoncé qu'au printemps 1970, il y aurait une manifestation populaire à l'échelle nationale sur le thème de l'environnement et qu'il y aurait des « enseignements » à l'échelle nationale à travers le pays pour sensibiliser.
2. Denis Hayes, alors étudiant diplômé et militant de 25 ans, a été immédiatement attiré par l'idée d'un mouvement environnemental de longue date. Et Nelson a été impressionné par l'engagement du jeune homme envers la cause et l'a nommé organisateur du premier Jour de la Terre qui se tiendra le 22 avril 1970.
3. Le 22 avril a été choisi comme jour des « apprentissages » à grande échelle auxquels les étudiants participeront en grand nombre. Il a ensuite été nommé « Jour de la Terre » et cela a suscité beaucoup d'intérêt dans les médias à travers les États-Unis.
4. À l'approche du « Jour de la Terre », plusieurs « ateliers » ont eu lieu à travers le pays, éduquant les gens sur les effets de l'activité humaine sur l'environnement et la planète. Les « ateliers » ont attiré des milliers de personnes où des experts ont discuté des dangers auxquels le monde serait confronté si le gouvernement ne prenait aucune mesure.
5. Un autre pilier de l'événement du Jour de la Terre était Ian L. McHarg, professeur au Département d'architecture paysagère et d'aménagement régional de l'Université de Pennsylvanie. Alors que Philadelphie devenait la plaque tournante du mouvement, le travail de McHarg consistait à identifier et à inviter des conférenciers influents pour les séminaires. Le Jour de la Terre le 22 avril 1970, McHarg s'est adressé à 30 000 personnes au Fairmount Park de Philadelphie et a commencé son discours, qui est devenu plus tard très célèbre. "Pourquoi dois-je", a demandé McHarg, "être la personne qui apporte les mauvaises nouvelles?"
6. Beaucoup de gens attribuent le best-seller de Rachel Carson Printemps silencieux' en 1962 pour sensibiliser le public aux effets néfastes de la pollution sur la flore et la faune de la planète. Par exemple, elle a décrit comment le DDT, un produit chimique couramment utilisé, est entré dans la chaîne alimentaire et a causé le cancer et des dommages génétiques. De nombreuses personnes qui ont participé au mouvement étaient conscientes de Printemps silencieux.
7. Le premier Jour de la Terre le 22 avril, selon certaines estimations, a attiré plus de 20 millions de personnes à travers les États-Unis. Cela équivalait à 10 % de la population des États-Unis. Ils ont forcé les politiciens à regarder attentivement les préoccupations des gens.
8. Jusqu'au Jour de la Terre en 1970, l'activisme environnemental aux États-Unis était principalement limité à quelques campus universitaires et à une poignée d'écologistes. L'environnement n'a pas attiré les politiciens en tant que problème nécessitant une résolution urgente. Mais tout a changé après le 22 avril 1970. Et l'action politique a suivi. Le Congrès américain a adopté les lois Clean Air et Clean Water. Et en décembre 1970, il a approuvé la création d'une nouvelle agence fédérale pour s'attaquer aux problèmes environnementaux, l'US Environmental Protection Agency.
9. Le soutien au premier Jour de la Terre n'a cependant pas été unanime. C'était l'époque des grands mouvements anti-guerre et des droits civiques. Selon le New York Times, les radicaux du campus et les militants des droits des Noirs ont qualifié la campagne du Jour de la Terre de «divertissement de la classe moyenne blanche». Ils ont dit que cela détournait l'attention des problèmes les plus urgents. Mais les écologistes ont soutenu qu'un environnement propre était essentiel pour tout le monde et que d'autres causes n'auraient aucun sens si la planète Terre elle-même était en danger.
dix. Bien que la journée ait attiré l'attention internationale, il a fallu près de quatre décennies pour que les Nations Unies l'adoptent officiellement. L'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 22 avril comme Journée internationale de la Terre nourricière par une résolution adoptée en 2009. Et depuis lors, c'est devenu une journée pour rappeler aux gens la planète et la nécessité d'efforts collectifs pour la protéger.
La protection de l'environnement de la Terre se traduit par des efforts soutenus pour ramener les plantes et les animaux au bord de l'extinction, la réduction des gaz à effet de serre, des mesures agressives pour réduire l'utilisation des combustibles fossiles, la régénération des sources d'eau naturelles, une meilleure gestion des déchets et de nombreuses autres mesures.
Plusieurs ONG en Inde tentent de faire de la Terre un endroit meilleur grâce à diverses actions environnementales. Vous pouvez en savoir plus à leur sujet ici.
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Kumara est journaliste professionnel depuis plus de 15 ans avec des passages dans The Telegraph et Reader's Digest. Il a grandi en détestant les maths et la physique. Il est diplômé d'histoire. Kumara pense que le cricket et Seinfeld ont des réponses à la plupart des questions que la vie vous pose.
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